La total libération

Suigintou en avait marre de trainer les forets, toujours. Rester sur cette même colline. La vampire partit toute le nuit, partir un peu loin de chez elle, se donner encore un occasion de pouvoir réfléchir sur sa vie. L'acte de son père restait gravé dans sa mémoire, se corps sans vie, il avait réussi une mort parfaite. Mais en cet acte, le père de la jeune vampire fit souffrir les personnes qui l'entourait, sa femme, elle souffrait. Sans compter les séquelles qu'avait eu le jeune fille, cette envie de faire elle aussi une mort parfaite.

Pour cette soirée, bien qu'elle ne savait pas quand elle allait rentrer, elle n'avait pris aucune affaires avec elle, rien. Elle était déjà un fardeau pour cette terre. Traversant encore une foret, mais celle-ci lui était inconnue. Elle rencontra de magnifiques animaux mais elle ne tardait pas. elle avançait sans vraiment savoir où elle allait, ou elle allait aboutir après sa course.

De temps a autre, elle tombait sur de jolie clairières illuminé par la lune. N'en pouvant plus de marcher sans savoir ou aller la vampire s'arrêta et s'assit sur une pierre. Fermant les yeux sur cette douce nuit, la malheureuse sentit une odeur qui lui était familière. Elle se releva d'un coup et eu un mauvais pré sentiment, Suigintou ferma a nouveau ses yeux et se concentra sur cette odeur.

La vampire se mis a courir, ou? Elle ne savait toujours pas mais, elle avançait en direction de cette sensation inconnue ou plutôt pas totalement. A force d'avancer et croiser des arbres, elle sauta par dessus une petite rivière, elle entra dans un foret qui ne dura pas elle tomba nez a nez avec un grand escalier de pierre qui en apparence était vieux et délabré. Elle s'arrêta un bref moment pour reprendre son souffle.

L'odeur, elle la sentait mieux, plus besoin de fermer les yeux. Suigintou n'avait plus de doute, l'odeur venait de cette citadelle. Mais elle redoutait se qu'elle allait découvrir, pour elle cette odeur était du sang mais, elle préférait se tromper. elle se remit a courir montant ses escaliers.

La vampire était un peu fatiguée, arrivée en haut elle avança avec beaucoup appréhension. traversant un couloir de colonne abimées, elle tomba sur une grande salle, autrefois il devait y avoir une coupole mais celle-ci était brisé en de multiples éclats de verres éparpillé sur le sol. Suigintou avança tête baissée avant de remarquer, qu'une couleur ne collait pas dans le décor.

Hésitante, la vampire leva le tête et vit un homme crucifié. Celle couleur qui n'allait pas et celle du sang qui coulait dans les fissures du sol telle une rivière dans son lit. La jeune femme éclata en larme, la même scène, la même que le jour où elle découvrit le corps sans vie de son père qui lui aussi s'était crucifié.

A une différence, la vampire sentait encore un souffle faible venant de l'homme. Elle se hâta de trouver une solution pour le décrocher. La bonne taille mais, pas assez de force. Malgré ça elle posa sa main sur le ventre de l'homme et lui enleva ses pieux d'argent qui étaient logé dans son corps. en le retirant de la croix, Suigintou manqua de tomber mais elle eu la chance de se rattraper.

Posant délicatement l'homme sur le sol, elle arracha plusieurs morceaux de tissus dans sa robe et les mit sur les blessures pour stopper les hémorragies.
Priant pour que l'homme se réveille, elle se rendit compte qu'il n'était pas humain, c'était lui aussi un vampire. Suigintou fit de son mieux pour les blessures elle posa sa main sur la joue de l'inconnu, souhaitant du plus profond de son cœur que celui si se réveille.

La vampire ne pouvait plus se retenir, elle se mit a pleurer et, une de ses douce larme tombe sur le visage du vampire.

-Pitié, réveillez-vous!...

[on m'a demander de la poster]

Quand la mort vous envahit la plus part du temps les gens parle de bouffée de fraicheur. Moi personnellement j’en sais rien. Etant déjà un être sans cœur je ne ressens pas la chaleur ou cette sensation de fraicheur m’envahissant. Pourtant la femme qui me surplombait semblait savoir qui j’étais et ce qui se passait. Oui je venais de me planter 3 pieux d’argent dans le corps, mais quand même… Pourquoi me pleurer? Moi Kujaku l’être le plus indigne de la race vampirique. L’être aillant déclenché une guerre sans merci et responsable de bien des vies. Je suis vraiment quelqu’un qui n’est pas bon à fréquenter. Quand je ne pouvais plus bouger mes jambes j’eu un léger sourire qui s’afficha sur mon visage. La mort nous prend donc si doucement que ça? Mes yeux restaient péniblement ouverts, j’apercevais un loup… Un loup qui s’approchait, il venait préparer le diner de sa progéniture. Je comprends cette animal qui a besoin de chaire pour vivre, âpres tout je lui ressemble tellement… Moi le vampire par excellence, plus suceur et mangeur de chaire que moi c’est introuvable. Les chaines d’argents m’affaiblissait encore, des êtres maléfiques apparaissaient un par un, venant venger leur mort et surement celle de tant d’autre. Je me laissais donc faire, rongeant mes chaires se nourrissant de mon énergie ils prenaient leurs vengeances.

Ne pouvant définitivement pas être seul et mourir tranquillement j’observais la jeune femme qui me soutenait dans ses bras. Vampire à coup sur elle laissait perler des larmes sur ses joues qui venaient choir sur les miennes. La larme coula doucement en direction de mes lèvres, un petit gout salé envahi ma bouche. Comment peut on pleurer pour quelqu’un qu’on ne connait pas? Ou qu’on ne connait que de nom? Cela m’intriguait mais je préférais me reporter sur les bêtes me rongeant les chaires et les os. Cette sensation de perdre des morceaux de soi. Les chaires se déchirent lentement et les nerfs cisaillent votre corps de vives douleurs. Un sourire pincé et forcé aux lèvres je me force à me lever doucement repoussant les bêtes de revers de la main. Les animaux volaient un peu plus loin et partaient. Je me trouvais là prés d’une femme que je ne connaissais pas le corps en sang et des trous un peux partout. Je souriais bêtement regardant le ciel, les pieds troués je regardais les étoiles. Je me surpris des larmes coulant sur mon visage allant perler sur le sol. Se mélangeant au sang qui commençait à sentir fortement, mes larmes goutaient éclaboussant la tunique de la jeune femme.

Je pose doucement une main dans les doux cheveux de la femme, la regardant dans les yeux je souris et lui souffle doucement:

-Je vous prierais de bien vouloir sécher vos larmes. J’ai bien vécu et même beaucoup trop a mon gout. Si vous pouviez passer un message et veiller sur la personne qui m’est la plus cher. Je vous demande donc de bien vouloir lui dire de ma part: « Kuroyami, je te laisse seul après toutes ces années passé a tes cotés. Pardonne-moi de te laisser dans autant de désordre. Je t’aime ton bien aimé frère et maris »

Je sentais mon corps se dérober, mais bizarrement je ne tombais pas, je m’élevais. Mon corps se désagrégeais lentement, de la poussière voletait dans les aires. La poussière montait doucement dans le ciel pour finir par disparaitre. Je n’étais donc plus. Le moral de cette triste et courte histoire qui fut la mienne ici est simplement:

-Tout redevient poussière à un moment ou un autre. On ne demeure pas éternellement.